Dès lors que t'entre dans not' monde, ferme derrière toi. Pousse le son, profite à fond, tu ne trouveras pas de meilleur toit. Installe-toi à bord de notre vaisseau spécial, On t’emmène découvrir tout un univers musical Où chaque idée s'entremêle à la poésie D'une chronique intemporelle conçue en toute intimité. Ceci histoire que tu t’imprègnes au fil des pages de ce récit, De sonorités à consommer en illimité. Tel une invitation à lire entre les lignes de nos pensées, Viens juste kiffer ce délire où chacune vérité, S'installera dans ton coeur pour te soulager les tripes. Concept épique, que du bonheur à partager en équipe. À une époque où l'homme court vers sa propre perdition Il est temps que tu parcoures cet album sans condition, mais Pour t'en dire plus, il est p’t-être trop tôt ? Ce 16 était juste un avant-propos.

Regardez dehors... Un homme mystérieux a fait son entrée en ville, et déjà les rumeurs sur ses exploits se propagent. Je l’ai suffisamment connu pour vous en dire plus ; car grâce à son pouvoir, cet homme-là a changé ma vie et celle de quiconque l’a côtoyé. Mais sachez qu’à l’époque, Rémizuka ignorait tout du destin qui l’attendait. Bienvenu dans les aventures d’un professeur pas comme les autres...

Couplet : Qui j’suis ? Qui j’suis? Jusqu’à aujourd’hui j’n'y ai pas trop réfléchi. En fait, si, j’t’avoue j’suis Juste un bâtard, je n’ai jamais rêvé d’ici. Plutôt d’là-bas, moi qui pensais t’avoir perdu J’ai dû chercher dans ma mémoire c’que j’n’ai pas vraiment vécu. Puis, fait beaucoup d’déçus, je n’ressasse pas les blessures. Juste quelques coups durs, des voix, un coup d’fil imprévu. Une mère inquiète, pas de nouvelles pendant des jours. D’un être cher, est-il parti pour toujours ? Je me rappelle des jeux des zinks devant la cour, Des sommeils courts entrecoupés par des bruits sourds. 92, l’année où j’tai quitté Et dans ma tête, j’te vois encore comme j’t’ai laissé : Sobre et chaleureux, malgré tout c’qui s’est passé, Mais je sais qu’tu as changé, je souhaite te r’trouver apaisé. Refrain : Pour vaincre ma haine, soulager mes peines J’ai besoin d’te fouler ! (Qui j’suis ?) Toi, ma part d’ADN, toi qui coules dans mes veines, J’veux t’retrouver. Humura mwana wange humura (Ne t’inquiète pas mon fils) “Qui j’suis ?” Nkumenye ntarakurema humura (Je t’ai connu avant que tu sois formé) Couplet : Bientôt 22 ans que j’compte chaque jour de ma vie Pour te revoir, mais ça c’est rien pour toi petit pays. Ceux qui t’visitent disent que tu t’reconstruis, D’autres bloquent sur ton Histoire, déjà 2 décennies. Enfin, j’vais pouvoir faire part d’mon expérience, J’ai bouclé mes affaires, maint’nant j’entre dans la danse. Avril 2014, destin, hasard, coïncidence ? Ou film de ma vie, écoute cette nouvelle séquence, yo ! Les gens disent qu’avant de savoir où l’on va, faut savoir d’où l’on vient... Mais moi, tu vois, j’ai b’soin d’te voir pour mieux m’connaître et mieux t’connaître aussi Refrain Couplet : Ce monde est un livre où celui qui ne voyage pas Ne lit qu’une seule de ses pages, gars, retiens bien ce message. Moi, j’ai connu ce naufrage, traversé des orages, J’ai su m’armer de courage pour m’extirper de cette cage. Otage, tu fais des choses, sans trop savoir pourquoi. Tu te galères à t’trouver ? Personne ne l’f’ra pour toi ! La quête de soi, un vrai combat ! Prépare-toi, baisse pas les bras ! Lève ta garde face aux sournois, personne n’est sûr d’remporter le tournoi. J’sais d’quoi j’parle, moi le noir trop éclairé, Mais beaucoup trop pâle pour le revendiquer. Ce triste constat de ma réalité Ne m’empêch’ra pas d’aller au bout d’mes idées ! D’réaliser mes rêves, donner du sens à mon crédo J’avais besoin d’soigner mon être, j’suis r’parti de zéro. Voilà qu’j’retrouve mon bled, attendu tel un héros, Je termine ce thème de la pointe de mon stylo. Refrain : Humura mwana wange humura (Ne t’inquiète pas mon fils) “Qui j’suis?” Nkumenye ntarakurema humura (Je t’ai connu avant que tu sois formé) Nkutoranya utaravuka humura (Je t’ai mis à part avant ta naissance) “Qui j’suis?” Nkwambika umurava mwana wange komera (Je t'ai donné le courage, je te fortifie) Couplet : Premiers pas sur le bitume, saison des pluies, climat humide Odeur unique sur chaque colline “Mwaramutse Kigali”. J’poursuis ma route et quitte la ville, chemins en terre, poussières d’argile Au d’là d’chaque cîme, paysage digne,”quel beau pays!” Quel beau pays, mais quel beau pays (X3) Quel beau pays.... Trop d’temps passé sans même savoir quoi faire D’mes propres pieds, j’ai pu fouler cette terre. J’ai pu souffler, respirer ton air. Mon beau pays, laisse moi t’chanter cet air ! J’vois plus l’temps passer, car y a trop d’choses à faire. Après toutes ces années passées loin de cette Terre J’ai l’impression d’voler, d’léviter dans les airs Mon beau pays, vient, danse sur cet air ! Danse sur cet air (X2) Chanter cet air (X2) Fouler cette Terre, fouler cette Terre (X4) Respirer ton air, respirer ton air (X4) Respirer ton air, Respirer ton air...

Et c’est, Sur ce léger fond mélodique qui se répète en sourdine, Que se referme ce chapitre, que mon trip se termine. J'atterris petit à p'tit, la tête remplie de dopamine Et médite sur ce périple qui s'agite dans ma poitrine. D’un coup se fige, l'image de cette fille seule assise au fond de la classe, Regard tourné vers l'av'nir, rien ne la trouble, ni ne l'agace. Sur son pupitre, un livre, poids du passé qui menace ? Ou allégorie d'ma vie, va falloir faire de la place. À cet homme qui s'est construit par la force de ses choix Et qui porte son idéal du bout d'ses 2 bras. Je suis soldat du savoir, jamais vous m'f'rez marcher au pas ! Je suis professeur Remizuka !

Intro : Coincé quelque part entre mes cauchemars et mes rêves, Quelqu’un peut-il me dire comment affronter ce réel ? Car, quand l’espoir fond dans le noir, une fois sorti de l'arène, J’ai comme une envie de dire : “À chaque jour suffit sa peine” Et pourtant... Couplet : Installé au QG, l'esprit bien confiné En train d'imaginer le tracé d'ma destiné. À partir des données que l'on m'a confiées J'ai en tête un programme plutôt bien dessiné. Reste plus qu'à peaufiner quelques détails dans ma veille Quand cette étrange mélodie vient m'effleurer l'oreille, Devinez qui s'incruste crescendo dans mon sommeil. Ma sonn'rie de réveil ! Il faut qu’j'me lève, surtout pas qu'j'me laisse dépasser J'me dois d'braver c'rêve pour battre mon passé. En bal, j'sors de ma bulle, Me lave puis m'habille, embrasse celle que j'adule. À la bourre, sacoche à l'épaule faut qu'je trace, Le décompte est lancé, sur la ligne de départ. En piste, tel une boule qui débarque, Je déboule sur la ville, préparez-vous au strike, Et me voilà 2 - 3 minutes plus tard déjà presque arrivé, J'marque mon entrée d'un dérapage contrôlé. D'un coup autour vers moi se tourne Ce troupeau de regards étonné. Bref, pas l'temps d'cogiter sur tant d'futilités J'ai cet ordre de mission à concrétiser Tout ça pour que me soit validé Ce foutu parcours quasi finalisé. Retour à la réalité, Car sans détour en cette douce matinée Les couloirs détonnent, la pause se termine, Rapid’ment, j’dépose mon bolide à la grille. Puis la tête dans mon cours d'un pas bien décidé, Je traverse la cours jusqu'en bas du lycée, Toujours focalisé, guidé par mon courage Personne peut m'arrêter, même pas cette foule qui m'dévisage ! Car c'est juste une rentrée Mon premier jour de taf, j'ai pas l'droit d'le rater ! Juste une rentrée (Juste une rentrée) Pour toute cette jeunesse qu'on m'demande de sauver Juste une rentrée, une nouvelle aventure à n'surtout pas manquer Juste une rentrée (Juste une rentrée, Juste une rentrée, Juste une rentrée) “Voici la prophétie d’un putain professeur !” Couplet : Je m'introduis dans la salle et tel un simple étranger Je me retrouve devant la classe soi-disant en danger. Face à cette masse, tous les cols blancs m'ont bien mis en garde : Faut surtout pas que j'dérape ou que j'me rate au décollage. Je démarre la séance avec la ferme ambition D'alerter l'assistance sur le sens mon action : "Faites attention, ma science a tendance, quitte à révéler les tensions, À réveiller les consciences, car c’est l’essence de ma passion". Les élèves me mattent du coin de l’oeil. Sans cesse me narguent veulent me foutre le seum. L'un d'eux s'emballe, me sort un gun. M'assène de menace et ce juste pour le fun ! Se prenant pour un loup voulant leader sa meute Viens faire le fou jusqu’au bout tandis qu’son crew l'incite au meurtre. "Clic" voici le bruit du début de la danse La roulette tourne, la gâchette s'enclenche, mais j'ai déjà pris de l'avance ! Avec ta clique tu fais l’malin, voici le moment d’tenter ta chance Saisis ton courage à 2 mains, assouvis ta vengeance ! L'ado pose le barillet auprès de sa tempe, Pense que de jouer sa vie pour d’la fierté, ça s'tente... Moi j'ai plus l'temps, j'me dois d'briser l'attente Plus rien à perdre, yeux dans les yeux, plus moyen d'remonter la pente... Je n'lacherais pas ! Le prochain qui appuiera sera celui qui gagnera ! Outro : Coincé quelque part entre mes cauchemars et mes rêves, Je n’vois pas qui peut me dire comment affronter ce réel. Et quand l’espoir fond dans le noir, une fois sorti de l'arène J’ai comme une envie de dire : “À chaque jour suffit sa peine” Et pourtant...

Couplet : Sur mon divan me voilà posé, je vais enfin pouvoir écrire Toutes mes pensées plutôt osées, sans aucune crainte d'être ridicule. Je suis venu déposer une putain de bombe intimiste. Personne ne connaît ce côté de moi trop timide Où j'passe (j'passe) tant de temps à sourire Comme si j’pouvais rendre ce monde un peu moins gris Où j'ressasse sans cesse mes souvenirs. Mais jamais le passé me fera vivre une meilleure vie. Chaque être détient en lui le besoin d'assouvir Son désir d'exister, mon art devrait devenir ce cri. Malheureusement, j'ai trop laissé pourrir Au fond de moi-même cette colère qui me nourrit. Puis j'ai plus d'taf, plus d'maille et que des diplômes. Suis-je vraiment de taille d’assumer le système sur les épaules ? Ouais j’ai plus d'taf, plus d'maille et que des diplômes. Suis-je vraiment capable d'él'ver mon âme parmis les hommes ? Refrain : Seul face à moi-même faut qu'je fasse mon autocritique Seul face à moi-même, je redémarre ! Les vrais me comprendront, j'attends pas que les autre me kiffent Je reste seul et j'observe l'aube d'un nouveau cycle Seul face à moi-même faut qu'je fasse mon autocritique Seul face à moi-même, je redémarre ! Les vrais me comprendront et tant pis si d'autres me quittent Je reste seul et j'observe... Couplet : Parce que j'rappe, les gens pensent que mon ego est le gage de ma confiance, Moi j'ai conscience d'être à l'affût du moindre gramme de reconnaissance. Pourtant j'rêve d'être le meilleur, d'écraser la concurrence Mais ma flemme tue ma science, dénude mes textes de tous leurs sens. Au final, j'me sens si faible et peu fiable J'étouffe sous cette étoffe instable, trop sociable. Tellement influençable que derrière ce maquillage J'pense à vendre mon âme au diable, juste pour le prix de quelques syllabes. Laissez-moi sortir de ce cocon infernal ! Déployer mes ailes, m'éloigner d'toutes ces affaires sales. J'renais de mes cendres, faîtes gaffe ça va faire mal ! J'avance vers le trône et vous attends tous de pied ferme àl ! Refrain Couplet : Sur mon divan, me voilà posé et tel un de ces démons possédés Je reste seul avec mon papier, puis j'me mets à causer. J'me remémore chaque moment où j'ai gentiment demandé au monde entier d'aller s'faire en - - Core je me retrouve au ban des accusés Encore mais cette fois, je ne viendrais pas m'excuser. Ouais, On peut encore une fois m'accuser Moi, je préfère chanter à mes darons "Mwarakoze !" J'vous remercie car vous avez courbé l'échine Maintenant, on s'doit de bomber le torse pour vous prouver toute notre estime. J'vous remercie et fais le taf qui me destine Votre Fils enseigne des rimes mais ne néglige pas un centime. Et si j'rame ce que je n'ai sûrement pas hérité, Cet art de manier la plume et de clamer mes vérités, Mon âme contient un don que j'n'ai même pas mérité, Mais plus j'gratte plus j'me rapproche de cette foutue arrivée. Refrain (X2)

Couplet 1​ ​(Remizuka)​ : Et alors que mon corps gisait au sol au beau milieu de la nuit Et que, dès lors, mon sort semblait d'ors et déjà établi. Subitement, des abîmes de la terre J'ai senti ce mouv'ment "hmm" raviver ma chair. J’suis pas venu faire l'éloge de mon propre vécu, Encore moins donner tort à tous ceux qui me croyaient vaincu Et si nombreux sont les hommes voulant croire en c'que l'on nomme le Paradis, Rares sont ceux qui peuvent prétendre être rev'nus à la vie. Et c’est ainsi que je m’retrouve embourbé jusqu'au cou par les eaux troubles de ce puits, Et j'ai beau crier au secours, du contrebas de ce trou je ne trouve pas mes appuis Donc j’essaie dans l’obscurité de cette haute colonne de pierre De me laisser guider par la puissance de ce filet de lumière. Car à trop devoir subir le poids de tant de châtiments tout aux confins du précipice, Je ressens comme l'étrange pressentiment que sur moi le destin s’précipite. Mais saura-t-il se frayer des bas-fonds de l'abysse avant qu'la fin me sollicite Le chemin de la réussite afin qu'mon esprit ressuscite ? Hein ? Zuka ! Refrain 1​ : Réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi ! Réveille-toi ! Couplet 2 (L’Authentique) : Hé ! Hé ! Obscurci par tes pensées, obscurci par ton vécu Le mal que l'ennemi proclame, faut juste que tu le refuses, Zuka ! Ta vie est un témoignage, la nature nous enseigne au fur à mesure que l'on prend de l'âge. Éloigne-toi des ténèbres, acceptes la lumière, Zuka ! Tu as reçu un esprit d'Amour et de Courage. Les épreuves forgent le mental soit fier de qui tu es ! Rien n'est fait au hasard, il faut juste s'habituer. Le Ciel guide tes pas, car les routes sont nombreuses Parce qu'il y a qu'un seul droit chemin et qu’un seul dirigeant. À quelle parole t'attaches-tu ? Envers qui tu te concertes ? Les circonstances de la vie corrigent mieux que les conseils ! Il n'y a que Dieu qui nous transforme, j’peux juste t'aider mon frère ! Mourir en soi, c'est accepter que tu te renouvelles, que ta nature, Zuka, n’sera plus jamais pareil. Rappelle-toi de cette Lumière apparue dans ta chambre ! Rappelle-toi de ton passé pour être fier de ton présent. Ecoutes et ferme les yeux juste le temps d'un instant, La Voix qui parle à ton coeur qui veille sur ta conscience. Relève toi ! Relève toi ! Un jour ça sera trop tard donc réveille toi ! Réveille-toi ! Réveille-toi ! N'oublie jamais que l'homme juste vis par la Foi ! Zuka ! Refrain 2 : Relève-toi, relève-toi, relève-toi, relève-toi ! Révèle-toi ! ... Relève-toi, Zuka ! Révèle-toi !

Khéta ! Notre héros revient à lui. Le professeur Rémizuka s’éveille au monde, touché par l’esprit Khéta. Sa mission est maintenant claire et il se sent la force de l’accomplir. Sur la route du partage et de la transmission, il est désormais accompagné par l’entité qui l’a sauvé de ses limbes. Quiconque rencontre le professeur ressent cet esprit musical qui l’habite, et entend la mélodie qui le guide, prêt à paver le chemin de ses mots.

Couplet : Et ça fait... Des jours que toutes ces idées tournent en boucle au fond de ma tête : Les mêmes mots, les mêmes rimes, la même voix, Les mêmes sonorités qui me bousculent dans ma quête, Retournent mon blues dans tous ses états. “Mais dis-moi qu’est-ce que t’as ?” J’entends tout l'temps chanter dans mon espace vital. “Khéta, Khéta” comme des poussières d’étoile “Khéta, Khéta” et toutes mes lère-ga détalent. Vite ! Laissant place instantanément À tout un tas d’énergies Dont chaque flux inonde spontanément De bonnes ondes chaque recoin de mon esprit. Doté d'une telle force indéfectible, J’m'apprête à naviguer vers de nouvelles perspectives. Val’, Balance-moi le mic, que l'alchimie opère ! Refrain (instrumental) Couplet 2 : Et maint’nant... Que ma vie semble prendre un nouveau virage Et que l'monde me découvre sous un autre visage. Devrais-je vraiment m’contenter d'faire semblant D'occulter constamment l'évidence du changement ? Et ce, tandis que​ ​progressivement s'installe Le même procédé dans mon espace vital. "Khéta, Khéta" Tout d'un coup se dévoile "Khéta, Khéta" bref, j'vous passe les détails. Car désormais, je me dois de trouver comment Maîtriser c'tas d'énergies Pour que chaque flux inonde spontanément, De bonnes ondes chaque recoin d'mon esprit. Et si certains s'perdent au carr'four des destins C’thème reflet'ra toujours les bons ch'mins, Val, fais raisonner la vibe, que l'alchimie opère ! Refrain (instrumental) Pont : Khéta, Khéta, quand le système se délite ! Khéta, Khéta, méprisés par nos élites ! Khéta, Khéta, venez goûter nos délires ! Khéta, Khéta, Khéta, Khéta (X3)

Intro : Hé, hé démon-démontez le prof ! Hé, démon-démontez le prof ! (X5) Couplet (Billie Cloud/La Mec) : Billie Cloud: L'élève élevé est levé contre son tuteur Les lèvres et le V révèlent le glaive et sa valeur. NTM à moi tout seul j'vous mets la fièvre pendant des heures ! Ça suffira sûrement à s'faire coucher le professeur. Car Billie Cloud attaque, à peine je dégaine le mic Que tu sens le premier tacle et que tu flippes de pas être apte À supporter mon flow et tester mes punchlines. T'es KO en un coup, appelle-moi One Punch man ! La Mec : Professeur Khéta The Master the bestest Celui que tu peux pas tester c’est le B.O.S.S, mais T’écris tes textes au dos des courriers de la CAF Et tout c’que tu payes c’est des cafés. Personne veut d'ta dédicace, Yo ! Génis au stylo mais n’est pas très stylé : Il danse que le MIA, le swagg il connait aps (nan, nan, nan, nan) ! Nouveau devoir maison : “Démontez-moi à plate couture !” Et pour ça le patron nous a donné que 8 mesures ! Refrain (Billie Cloud, La Mec): Démontez le prof (X8) Couplet (Farkad/Msath) : Farkad : Remizuka t’es qu’un bouc-émissaire. T’apportes quoi ? T’es même pas titulaire ! Dans ton système scolaire tu les enfermes Tes élèves (tes élèves) préfèrent vivre en enfer. T’as une tête d’enterrement, j’creuse ta place au cimetière. J’te clashe devant ta classe c’est la fin d’ta carrière (Farkad !) C’est moi le prof ici, arrête ta prophétie Tes facéties c’est si facile j’t’apporte la preuve ici. Msath : MC étonnant d'une histoire très exacte, Posant calmement des maux en mots qui feront trembler tous les stats. Zuka reste du jamais vu comme un Zulu qui danse du zouk. Mais ch'ui un élève conquérant j'arrive pour foutre le doute ! C'est dans mon silence qu’tout se passe. Tout mes soucis se sont entassés Chaque seconde avec sa facette, chaque mensonge nouvelle cassette. Être ton disciple c'est pas assez mon seul défi, te dépasser ! Laisse-moi passer j’vais tout casser sur mon chemin, hey ! Refrain (Farkad, Msath): Démontez le prof, (Heeey !) Démontez le prof, (Hoooo !) (X4) Pont (instrumental) Couplet (Remizuka) : Okay... Donc si l’on prend vos prétentions en abscisse et vos actes en ordonné On tombe sur l’axe d’une catharsis de propos désordonnés. C’est en position du foetus que vous rêvez du trophée Peut-être que vous l’trouv’rez dans les bras de Morphéus. En attendant, la pillule est avalée Et vous osez utiliser ce pouvoir contre moi Le MC autoproclamé Par une plume acérée, toujours parée au combat. J’suis prof de rap, diplômé d’la Grande Ecole. Du Love Durable et des couplets qui détonnent. J’vous offre du rab’, dans ma sacoche j’ai des tonnes De punchlines qui sanctionnent plus que n’importe quelle heure de colle. Mais je ne prétends pas détenir la science infuse Et c’est dans la justesse de mon phrasé que mon savoir se diffuse. Pour que chacun d’entre vous s’élève Nourrissez-bien vos racines, faites-en couler la meilleure sève ! Refrain (Billie Cloud, La Mec, Farkad, Msath) : Faites monter le prof, (Heeey !) Faites monter le prof, (Hoooo !) (X3) Faites monter le prof, (Heeey !) Faites monter le prof, (Heeey !) Faites monter le prof, (Hoooo !) (X3) Faites monter le prof, (Heeey !) Faites monter le prof ! Pont (instrumental)

(extrait GTO) La prophétie ne faisait que se dérouler à travers les actes du professeur de rap. Au cours de ses voyages, il rencontra ses disciples. De la confrontation, il créa l’émulation. Toujours sur le fil, il fit apparaître la tension créatrice. Le don de Khéta fut partagé, et sa force germa chez de nombreux élèves. Du négatif de leurs vies, naquit le positif de leurs textes. Voici donc le dernier chapitre de cette histoire, mais la légende de Khéta ne fait que commencer !

Couplet : Je n’ai jamais vraiment cru en ce rêve américain Mais bercé par l’discours de Martin Luther King. J’ai puisé dans les livres et les pages du destin Tous ceux qui pour notre Terre-Mère, chaque matin lutèrent Merde ! Ces écrits marqués au fer fredonnent souvent le même refrain. D’une Afrique sanguinaire mais notr’ passé reste un mystère. Élevons les consciences, l’av’nir est incertain, Qui veut la paix doit-il préparer la guerre ? Et toi qui cherches le vrai en te fiant aux médias. Sais-tu c’qui s’trame du Sud-Kivu aux Virungas ? Parcours les traces de Lumumba ou Sankara, Constate que des yeux se ferment et qu’des crimes se commettent là. Où la haine se sème, nos richesses se dérobent. En fond d’scène ces chiens d’garde se prennent pour des surhommes. Tu veux d’là révolution ? Voici ton sérum Elle s’ra pas télévisée, repose en paix Gil Scott Heron. Refrain J’ai rêvé d’une douce révolution ! À présent, quelles sont les solutions ? J’ai rêvé d’une douce révolution ! À présent, quelles sont les solutions ? (X3) ​Couplet : Et s’il faut se battre chaque jour ici-bas pour assumer l’existence Suffit pas d’prendre les armes, tirons dans l’même sens ! Pose ta mine sur la feuille blanche, vide tes cartouches d’encre. Mitraille chacun d’tes sens de toutes ces connaissances. Dès la naissance, l’homme apprend à dominer Son ennemi comme animal pour l’amener à l’éliminer. C’est plus facile de diviser que de souder l’humanité. Plus simple de se détruire que de construire ce semblant d’uni-té. Y a tant d’évolution dans nos têtes et dans nos cœurs, Mais qui veut l’entendre dans cette France Black-Blanc-Beur ? Y a pas d’grandeur, dans des âmes pleins d’rancœurs. Combien d’révolutions se sont faites sans douleur ? Y a tant d’solutions dans nos têtes et dans nos cœurs Pour sauver c’monde de ses cendres avant son heure, le rendre meilleur ! Y a pas d’grandeur, dans des âmes pleins d’rancœurs. Que cette rêv-solutions nous apporte la lueur ! Refrain ​Pont : J’dédie c’message aux minorités visibles : « Les murs renversés deviennent des ponts ». Faut-il attendre que les majorités s’activent, Pour que « Les murs renversés deviennent des ponts »? Aux guerres pacifiques remportées par nos luttes silencieuses : « Les murs renversés deviennent des ponts ». Aux combats dignes de nos frères, aux batailles justes de nos sœurs : « Les murs renversés deviennent des ponts » Aux douces révolutions, aux vraies révolutions (X4) Voici mes rimes, voici mes vers, Voici la verve de mon verbe, Voici mes solutions (X2) Voici mes rev’solutions ! Refrain ​: Rêvons tous d’une douce révolution À présent, quelles sont vos solutions ? Rêvons tous d’une douce révolution À présent, quelles sont vos solutions ? Quelles sont vos solutions ? Rêvons tous d’une douce révolution À présent, quelles sont vos solutions ? Quelles sont vos solutions ? Quelles sont vos solutions ? (X2) (Rêv’solutions...)